Il y a une trentaine d’année, l’arum, de la famille des aracées était le roi des plantes d’orangerie, tombé dans l’oubli, le voilà qui réapparaît pour orner les abords des bassins bien dessinés ou souligner un fond de massif dans un jardin frais et un peu sauvage. A noter aussi que l’arum est une fleur à couper qui tient longtemps en vase et avec laquelle on peut faire de ravissants bouquets.
CULTURE
La racine de l’arum est un rhizome qu’il faut planter dans une bonne terre franche et légèrement enrichie de tourbe, à raison d’une pelletée par plante. Recouvrez le de 5cm de terre et arrosez aussitôt après abondamment car l’arum est un assoiffé, il lui faut donc beaucoup d’eau durant sa végétation et d’avril à juillet il vous offrira ses fleurs inimitables. En octobre vous couperez les feuilles puis recouvrerez la souche de cendre, de paille ou de feuilles sèches afin qu’il résiste à l’hiver et refleurisse l’année suivante. Si vous habitez une région au climat trop froid, faites hiverner les rhizomes sous châssis dans de grands pots plein de tourbe, vous les replacerez dans le jardin au prochain printemps. Pour la multiplication, prélevez les rejets qui apparaissent en périphérie des souches en avril. Cette plante qui prospère de préférence sous les arbres et parmi les arbrisseaux ombragés présente une spacide dont l’épi est enveloppé dans une spathe d’un blanc verdâtre.
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