lundi 22 juin 2009

Promenade sur le réseau du chemin de fer forestier d'Abreschviller.

Allez, je vous emmène faire un tour !
On va aller accrocher les wagons.
Allez Jean tu me donnes un coup de main !

Voici les rames voyageurs.


Voiture sur rail, une autre façon de prendre le rail !

C'est parti pour 12 km de voyage !

Françoise, Marie-Jo, Jean-Claude et Sarah.

Eh oui, pour moi c'est gratuit, pas comme à la SNCF.

Machine diesel et vapeur !

Le réseau de chemin de fer forestier d'Abreschviller a été construit à partir de 1885 par l'administration allemande des eaux & forêts pour l'exploitation du bois des hautes vallées de la Sarre et de la Zorn, dans le massif du Donon.
Ce réseau se composait de deux lignes essentielles: l'une se dirigeait vers Grand Soldat et le col du Breschpunkt, l'autre allant jusqu'au pied du Donon. Ces deux lignes totalisaient 35 Km, l''ensemble du réseau atteignant 80 Km. Repris par les Eaux & Forêts après 1918, il a été exploité par l'ONF jusqu'en 1966. Il était exclusivement réservé, à l'époque, au transport des 30 000 m3/an... contre 300 000 m3 pour les scieries réunies de nos jours.

Le réseau étant menacé de fermeture, des amis des chemins de fer et de la nature ont créé une association pour sauver une partie du réseau, ainsi que du matériel roulant.
L'association du chemin de fer forestier d'Abreschviller a été enregistrée en 1967. Elle a pour but essentiel la sauvegarde du matériel existant et l'exploitation des 6 km du tronçon Abreschviller - Grand Soldat pour le tourisme.

Station Grand Soldat.

L'association a sauvé et remis en état: deux locomotives à vapeur, la Mallet (1906), la Decauville (1926), la Jung (1944), un locotracteur (1953), deux draisines dont une renault de 1925, des voitures voyageurs et autres petits trucks pour le transport du bois.


Une scierie à haut-fer, transférée de Dabo, est aujourd'hui visible au terminus de Grand Soldat, sur le site d'une scierie en fonction jusqu'en 1905.

En tant qu'ancien conducteur de train, je vérifie l'attelage de la machine aux wagons !

Gare d'Abreschviller.

C'est le moment de repartir et Sarah remonte dans la voiture. Jean-Claude met une caisse pour lui faciliter la tâche.

1 commentaire:

Jean a dit…

Avec grand plaisir, avant d'être signaleur (je jense que l'on dit aiguilleur en France), j'ai commencé ma carrière comme accrocheur, donc l'accouplement d'une rame et l'essais de frein n'ont pas trop de secrets pour moi, j'ai aussi eu la chance de pouvoir conduire quelques engins (uniquement sur la cour du dépôt), dont les CC Alsthom, qui faisaient la liaison entre Liège et Paris Nord, sans parler des machines de manoeuvres, mon seul regret est de ne pas avoir pu conduire, même sur un ou deux Km une vapeur, mais je ne désespàre pas, cela arrivera peut-être un jour qui sait?